[Partenaire] IDKIDS - Didier Souflet : « Nous voulons que nos produits soient bons pour l’enfant et bons pour la planète. »

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29 octobre 2022
Depuis sa naissance avec Okaïdi il y a plus de 25 ans, le groupe IDKIDS a pour objectif le bien-être des enfants tout en veillant à son impact sur la planète. Pour cela, il a notamment mis au point des T-shirts en coton fabriqués à partir de vêtements de coton usagés. Article par Didier Souflet, Directeur industriel d’IDKIDS et Isabelle Pollet, responsable de la communication IDKIDS.
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vêtements

Des T-shirts à partir de coton recyclé

Depuis 25 ans, nous avons pour projet d’agir pour que le monde progresse au service de l’enfant qui grandit. Nous voulons que nos produits soient bons pour l’enfant et bons pour la planète. Or l’industrie textile est encore très polluante et linéaire : tout ce qui est produit en textile aujourd’hui est issu d’une matière première.La démarche qui est la nôtre, est donc d’essayer, humblement, d’initier sur le coton une forme d’économie circulaire. Pour cela, nous avons décidé de créer des T-shirts en coton recyclé fabriqué à partir de vêtements usagés.

Le coton reste privilégié pour les vêtements d’enfants. Il est à la fois doux et facile à porter. Le but est de diminuer son impact environnemental. Nous avons donc mis au point avec le CETI (Centre Européen des Textile Innovants) un nouveau procédé permettant de fabriquer du fil de coton à partir de vêtements de coton usagés. Certes, nos vêtements ne sont pas encore à 100% en coton recyclé, en raison  de contraintes techniques : nous devons mélanger coton recyclé et fibres de coton neuves (issues de l’agriculture biologique) pour garantir un rendu qualitatif.  Mais nous sommes parvenus à intégrer 60% de coton usagé, une première en Europe. Et nous continuons à travailler pour améliorer le toucher car  la douceur du tissu compte beaucoup.

 

La perception des clients

Les choses évoluent. Il y a quelques années, la mention «coton recyclé » n’était pas forcément bien perçue par les clients.Cela leur faisait peur. Les acheteurs associaient le recyclage à la saleté et aux déchets. Les choses évoluent grâce à la pédagogie et à l’environnement médiatique. Aujourd’hui, ce n’est plus un problème de perception mais de coût. Le prix doit rester attractif . Et c’est un enjeu clé car faire du recyclé coûte un peu plus cher. En usine, si on veut utiliser les machines habituelles, les réglages sont modifiés. Parfois, les employés ont besoin de plus de temps.Nous veillons aussi à  la qualité visuelle et au toucher. L’aspect doit rester aussi qualitatif en version recyclée. C’est pour cela qu’on évolue étape par étape.

 


Action environnementale, production de vêtements et consommation

Il faut bien renouveler leurs vêtements quand les enfants grandissent ! Nous travaillons donc à la fois

  • pour prolonger la durée de vie de nos produits en proposant un style intemporel et une qualité durable ; 
  • pour leur offrir une deuxième vie grâce à l’IDTROC ou Jacadi Seconde Vie, qui permettent à nos clients de les revendre plus facilement quand ils sont trop petits ; 
  • pour exploiter le gisement de matière que constituent les vêtements usagés avec notre coton recyclé nouvelle génération ; 
  • aux côtés de nos fournisseurs pour les transformer eux aussi et accroître leurs investissements dans l’industrie du recyclage. 



 

Pour en savoir plus sur cette entreprise, rendez-vous à la Biennale ECOPOSS : 

- Atelier « T’es cap le handicap » - samedi 29 octobre 

- Atelier « Yalla ! Pour découvrir les droits des enfants » - samedi 19 octobre

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